Par Elisabeth & François
4 jours de congés...en route pour l'Aveyron!
Les vacances commencent par une recherche précise :
Un lieu pour se poser qui ne soit
-ni trop loin (nous n'avons que 4 jours)
-ni trop chaud (ici il fait une chaleur à crever! )
-ni trop peuplé ( nous avons envie de nous balader tranquillement )
Notre bible de roulotte consultée, nous avons trouvé !!!
Direction Veyreau : petit village dans le Causse noir.
Eh oui, des CAUSSES, il y en a beaucoup et l'on s'y perd. Donc le Causse noir se trouve au sud des gorges de la Jonte et comme vous allez le voir c'est une terre plutôt hostile mais les gens qu'on y rencontre sont très accueillants.
Rachel ne compte pas son temps ( c'est un euphémisme...) pour nous présenter sa région.
Et nous voici donc installés comme des papes. Une grande prairie à notre disposition à quelques 200 mètres de la ferme, des arbres et du calme.
Super !
LES BREBIS
Justement les voilà !
Vincent les reconduit dans l'herbage après la traite (ne pensez pas que l'herbage soit vert... visiblement les brebis vont se satisfaire d'herbe sèche et peu abondante)
Nous apprenons qu'à cette époque de l'année elles ne seront traites qu'une fois par jour et donnent chacune environ UN litre de lait.
Ravitaillés en produits laitiers, nous allons dîner en préparant nos activités.
Ce soir, Rachel, qui semble ignorer la couverture nuageuse nous a proposé d'aller voir le coucher du soleil au dessus des gorges.
Disciplinés nous y allons...
Le soleil se couche dans l'intimité mais la balade est très agréable
Meyrueis & les gorges de la Jonte
En route pour Meyrueis.
Village animé, traversé par la Jonte, la Brèze et le Béthuzon c'est LA ville de la région, celle ou l'on va au marché. Il faut savoir qu'elle compte quand même environ 800 habitants, score considérable !!!
Ruelles empierrées, ponts piétonniers, boutique de potier... Nous reprenons la route pour les gorges de la Jonte.
MAGNIFIQUE
Elles ont peu à envier aux célèbres gorges du Verdon. La route se trouvant dans le fond des gorges nous mesurons pleinement leur hauteur et leur ampleur.
Prenez quelques instants et zoomez sur cette affiche.
Difficile de comprendre pourquoi les hommes ont choisi de s'installer ici. On imagine qu'il y a toujours eu, non loin de là des régions moins rudes.
Du chaos de ROQUESALTES aux ruines de SAINT JEAN DES BALMES
Regardez, vous verrez des vautours... Ils ont été réintroduits dans la région et y ont trouvé les conditions favorables à leur reproduction.
Sous un soleil de plomb nous voilà partis pour le chaos de Roquesaltes.
Vélo, marche à pied, nous avons le loisir d'admirer cette belle campagne.
La pleine nature ??
Pas si sûr, si vous cherchez bien dans la photo qui suit, vous trouverez une réalisation humaine qui aujourd'hui encore détient des records.
Retour par les ruines de la chapelle de Saint Jean des Balmes.
La côte est raide !!!
L'apéro est bien mérité... Santé !
La Couvertoirade doit son implantation aux templiers.
L'ordre du temple est un ordre religieux et militaire. Le rôle des templiers était de protéger les pèlerins qui se rendaient en terre sainte. Cette fonction sera reprise par les hospitaliers après la disparition de l'ordre du temple.
Derrière les tours et les remparts, à l'entrée du village se trouve l'hôtel de la Scipione.
La petite église a été restaurée. On y admire des vitraux de la Vierge et de Saint Christophe, patron des voyageurs.
Le château, aujourd'hui propriété privée, est le seul château templier érigé en France.
Le village a conservé son authenticité. On peut y voir le four banal mais surtout, plus étonnant, tout ce qui permettait de récupérer l'eau. D'ingénieuses dispositions de pierres guidaient l'eau de pluie des toits des maisons vers une fontaine intérieure ou des récupérateurs.
Un rocher creux derrière l'église avait une fonction de citerne, il alimentait le village.
Toutes les personnes de passage pouvaient recevoir de l'eau, geste symbole d'hospitalité.
Grâce à la promenade sur les remparts nous découvrons l'excellente conservation de ce village fortifié
Ceci est une LAVOGNE, c'est à dire une mare aménagée par l'homme pour abreuver les troupeaux. Ces "creux" ont été étanchéifiés par un tapis argileux puis pavés de pierres calcaires afin que les onglons des brebis ne percent pas la couche argileuse. On en trouve régulièrement dans le Causse.
Besoin de prévoir la météo ?
Observez la cardabelle, si elle se ferme, il va pleuvoir !
Chiche&Go
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